Bœuf braisé aux carottes : Recette facile et 5 étoiles, savoureuse et réconfortante

Introduction

Ah, le bœuf braisé aux carottes… Ce plat, c’est un peu comme un vieux pull douillet qu’on ressort quand il fait froid dehors. Je me souviens la première fois où j’ai essayé cette recette : j’avais un peu oublié de baisser le feu, et voilà que mon bœuf commençait à coller au fond de la cocotte – panique à bord ! Mais au final, c’était tellement bon que tout le monde a fini par demander la recette. Ce que j’adore dans ce plat, c’est sa simplicité et surtout sa capacité à réunir la famille autour de la table. Pas besoin d’ingrédients compliqués ni d’ustensiles high-tech, juste un bon morceau de viande, des carottes fraîches et un peu de patience pour laisser mijoter tout ça doucement. La maison se remplit alors de cette odeur réconfortante qui vous donne envie de vous blottir sous un plaid avec un bon bouquin. C’est exactement ce genre de repas qui fait du bien, un vrai câlin dans l’assiette. Alors, prête à embarquer pour cette aventure gourmande ?

Ingrédients et mesures :

1 kg de paleron ou de bourguignon 6 carottes 2 oignons 2 gousses d’ail 1 petite boîte de concentré de tomates 1 tablette de bouillon de bœuf 1/2 litre d’eau 1 branche de thym 1 feuille de laurier 1 feuille de sauge Sel, au goût Poivre, au goût Matière grasse (huile ou beurre)

Temps de préparation

Environ 20 minutes pour tout préparer. Bon, parfois on met un peu plus de temps à peler les carottes quand elles sont rebelles, ça arrive !

Temps de cuisson, Préparation

Laissez mijoter doucement au moins 1 h 30. La viande doit être tendre comme quand on se cale dans un fauteuil après une longue journée.

Instructions :

Préparez la viande

Coupez la viande en morceaux à peu près égaux, histoire qu’ils cuisent tous pareil et qu’il n’y ait pas de surprises à la dégustation.

Dorez la viande

Faites chauffer votre matière grasse dans la cocotte. J’aime bien quand ça crépite, ça fait un bruit qui donne tout de suite envie. Faites revenir la viande jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée partout, ça scelle les saveurs. Puis mettez-la de côté.

Cuisez les oignons

Dans la même cocotte, faites revenir les oignons émincés. Oui, les petits morceaux qui accrochent un peu au fond, laissez-les faire ça donne un goût fou.

Préparez le bouillon

Diluez la tablette de bouillon de bœuf dans 1/2 litre d’eau chaude. Ce bouillon va tout lier avec le concentré de tomate.

Mettez tout dans la cocotte

Remettez la viande, ajoutez le bouillon, le concentré de tomates, les carottes coupées en tronçons, l’ail écrasé, et les herbes (thym, laurier, sauge). Salez, poivrez selon votre goût, mais doucement au départ, on ajustera à la fin.

Laissez mijoter doucement

Couvrez la cocotte et laissez sur feu doux 1 h 30 au moins. Ouvrez parfois pour remuer un peu, mais laissez la magie opérer… La viande devient fondante, les légumes tout doux et le parfum envahit la cuisine.

Notes :

La cuisson c’est un art, pas une science

Parfois, selon la qualité du paleron, il faut un peu plus de temps pour que ça soit parfaitement fondant. Soyez patient, ça vaut le coup.

Les herbes sont là pour le cœur

Si vous n’avez pas de sauge, pas grave, gardez au moins le thym et le laurier. Le trio donne une belle profondeur.

Un petit truc perso

Si vous avez un peu de patience, faites revenir la viande en plusieurs fois. Votre cocotte ne sera jamais trop pleine et la viande sera plus dorée. C’est un chouïa plus long mais ça change tout.

Dernière chose

Ce plat est bien meilleur réchauffé le lendemain. Alors, si vous pouvez, faites-en un peu plus… ou pas, selon votre self-control 😉

Technique de cuisson : saisir la viande

Saisir la viande à feu vif

Avant de mijoter, prends le temps de bien dorer ta viande dans une cocotte bien chaude avec un peu de matière grasse. Ce petit geste, c’est la clé pour garder toute la saveur et la texture ! Parfois, je me suis retrouvé avec une cocotte pas assez chaude, et la viande a rendu trop d’eau… pas top. Alors patience, la cocotte doit être bien chaude, et laisse la viande tranquille pour qu’elle prenne une belle croûte.

Technique de cuisson : mijoter doucement

Laisser mijoter à feu doux et couvert

Une fois que tout est dans la cocotte, tu la couvres et tu laisses faire à feu très doux. Là, c’est la magie qui opère : la viande devient tendre comme du beurre sans sécher. N’ouvre surtout pas trop souvent le couvercle ! J’ai appris à la dure qu’ouvrir toutes les 5 minutes, ça refroidit tout et rallonge la cuisson.

FAQ

Peut-on remplacer le concentré de tomates ?

Oui, tu peux utiliser de la purée de tomates ou même des tomates fraîches réduites en sauce si tu as le temps. Le goût sera un peu différent, mais ça marche très bien.

Est-il possible de préparer ce plat à l’avance ?

Absolument ! Ce plat est souvent meilleur le lendemain. Le repos permet aux saveurs de bien se mélanger. Juste, réchauffe doucement pour ne pas dessécher la viande.

Que faire si la sauce est trop liquide ?

Pas de panique, enlève le couvercle les derniers 10-15 minutes pour faire réduire la sauce. Tu peux aussi écraser un peu des carottes pour épaissir naturellement. Print

Conclusion

Voilà, ce plat mijoté, tout simple mais si réconfortant, c’est vraiment une belle histoire de patience et de saveurs qui s’entrelacent. J’adore prendre ce temps tranquille, en laissant la viande devenir fondante doucement avec toutes ces herbes et légumes. Parfois, j’ai eu envie de jeter un œil avant la fin, parce que l’odeur qui s’échappait était tellement alléchante, mais bon, la patience est la clé, hein ! Ce genre de recette, c’est un peu comme un câlin dans une assiette, parfait pour les jours où on a juste besoin de douceur et de chaleur. Et puis, le plaisir vient aussi du fait que c’est tellement simple, que même si la cuisine n’est pas notre fort, on peut réussir un beau plat qui rassemble tout le monde autour de la table.

Suggestions d’autres recettes similaire ou d’accompagnement :

Purée de pommes de terre maison

Rien ne complète mieux cette viande fondante qu’une purée bien crémeuse, avec un peu de beurre qui dégouline doucement. Attention, la texture doit être ni trop liquide, ni trop compacte, juste parfaite pour éponger toute cette sauce merveilleuse.

Gratin dauphinois

Si vous avez envie de changer un peu, un gratin dauphinois léger, avec juste de la crème, de l’ail, et des pommes de terre fines, ça marche toujours. C’est un peu plus riche, mais quel bonheur au moment du service !

Légumes rôtis au four

Carottes, panais, et navets rôtis avec un filet d’huile d’olive, du sel, et des herbes, c’est aussi un accompagnement facile et coloré qui apporte un peu de croquant et de douceur en même temps.

Riz pilaf parfumé

Pour changer des pommes de terre, un bon riz pilaf avec un peu d’oignon et de bouillon, ça peut bien marcher aussi, surtout si vous aimez saucer sans modération.

Soupe de légumes de saison

Et si jamais il vous reste des légumes, une soupe simple, veloutée ou rustique, ça permet de continuer le réconfort le lendemain, sans prise de tête.